Histoire postale : Coquilhatville, localité de la province de l'Équateur
Lieutenant de l'armée
belge, il entra en 1882 au service de l'Association internationale
africaine qui le désigna pour rejoindre l'expédition de Stanley dans le
Haut-Congo. En juin 1883, en compagnie de Vangele, il fonda la station
d'Équateurville et, un an plus tard, la station d'Iboko chez les
Bangala. Il eut le premier, au Congo, l'idée d'engager de jeunes
indigènes comme soldats et fut ainsi à l'origine de la Force publique.
En 1886, il organisa à Matadi le camp de Cafres pour les indigènes
recrutés pour la Force publique, puis reçut le commandement du
territoire des Bangala. Il rentra au pays le 18 décembre. Le 30 août
1888, Léopold II l'appela aux fonctions d'administrateur général
du département de l'Intérieur de l'État indépendant du Congo. Il
participa, comme expert, aux travaux de la Conférence antiesclavagiste
de 1889. Le 1er décembre 1890, il fut nommé vice-gouverneur général,
mais la maladie le minait déjà. (Denoël Thierry, Le nouveau dictionnaire des Belges, Le Cri 1992)
A
Lieutenant in the Belgian army, in 1882 he entered in to the service of
the African International Association which assigned him to join
Stanley in the Upper Congo. In June 1883, in company of Vangele, he
founded the station of Équateurville and, one year later, the station
of Iboko at Bangala. He proposed the idea to hire young natives as
soldiers and was thus the originator of the Public Force (Force
Publique). In 1886, he organised in Matadi a camp for the natives
recruited for the Public Force, then accepted the command of the
territory of Bangala. He returned to the country on December 18. On
August 30, 1888, King Leopold II named him general administrator
of the department of the Interior of the Congo Free State. He took
part, as an expert, in the work of the abolitionist Conference of 1889.
On December 1, 1890, he was named general vice-governor, but he was
already suffering from disease.